Sur Oursement Vôtre, vous pouvez retrouver les coordonnées des fabricants les plus connus sur la Foire aux questions.
Le répertoire des Marques Françaises donne également des liens vers les sites des fabricants toujours en activité.
Il existe des sites spécialisés, entre autres SOS Doudou ou Doudouplanet, pour vous aider.
Mais avant, lisez cet article pour tenter de gérer la perte du doudou favori de votre enfant.
Le doudou, objet transitionnel
La perte du doudou est pour l'enfant un événement traumatisant qu'il ne faut pas négliger. Objet transitionnel qui permet de combler l'absence de la mère, il a un rôle très important de réassurance, et permet finalement au tout-petit de prendre son autonomie par rapport aux parents.
Pour les plus grands, le doudou est un moyen de retrouver les sensations d'autrefois, quand il était bébé. Cela lui permet de se ressourcer en cas de problème, et de reprendre son souffle avant de continuer à grandir.
Un élément essentiel du doudou est, peut-être plus encore que son aspect, son odeur. C'est pourquoi les enfants n'aiment guère qu'on lave leur doudou. Non seulement on leur enlève leur objet favori pour le placer dans une machine bien effrayante, mais encore, on supprime ces parfums auquels il est habitué.
On imagine bien, dans ces conditions, ce que représente la perte du doudou. L'enfant se retrouve sans ses références habituelles, sans son moyen de réassurance, sans cet objet qui l'aide à dormir et à supporter l'absence.
Gérer la perte
Si la perte du doudou constitue un réel traumatisme, il ne faut cependant pas en faire un drame. C'est l'art et la manière avec lesquels vous allez gérer cette perte qui va transformer cet événement en souffrance ou en moteur.
Quelque soit l'âge de l'enfant, il faut mettre en mots cette perte. Il faut lui parler s'il est encore tout petit, ou discuter avec lui s'il est en âge de s'exprimer (et cela commence très tôt !). Comme pour tant d'autres événements de la vie, la parole, si elle est vraie, permet à l'enfant de mieux supporter les choses.
On a parfois l'impression, en écoutant les parents, que la perte du doudou est plus dramatique pour eux qu'elle ne l'est pour leur enfant. Eh, oui, l'enfant va pleurer, avoir du mal à s'endormir, et cela choque, perturbe ou ennuie profondément les parents. A eux, d'abord, d'accepter la détresse de l'enfant (laissez-le pleurer s'il en a besoin !), à eux aussi de lui faire comprendre que les pertes et les frustrations font partie de la vie.
Après tout, perdre un doudou n'est tout de même pas aussi grave qu'affronter la mort véritable d'un animal, ou pire, d'un proche ! A la limite, cette première perte peut être un moyen de l'aider, plus tard, à affronter d'autres pertes.
Mais que faire ?
Outre la parole et la propre conscience que l'on a, en tant que parent, de cette perte, certains moyens simples existent pour faciliter l'événement :
Il s'agit d'abord, une fois qu'on l'a suffisamment recherché (sans trop forcer l'enfant à se rappeler où il peut l'avoir mis, car cela risque de le culpabiliser plus encore) de ne pas promettre que l'on va retrouver le doudou. Car même si vous parvenez à racheter une peluche identique, l'odeur, les marques d'usures, tous les détails qui, pour l'enfant, font du jouet son doudou, auront disparu.
Pour le premier soir, vous pourrez faciliter l'endormissement en proposant au tout-petit un objet ayant l'odeur de sa maman (un foulard, par exemple). Pour les plus grands, choisissez ensemble une autre peluche parmi ses jouets (un copain du doudou, tant qu'à faire !) et promettez d'aller en choisir un autre le plus rapidement possible.
Le nouveau doudou sera choisi en commun, si possible aussi avec Papa, pour montrer l'importance que vous lui accordez. Il ne s'agit pas forcément de retrouver le même, on l'a dit plus haut. Cela, à la limite, n'apportera rien de plus. D'ailleurs, le vieux doudou était irremplaçable, non ? Le nouveau doudou sera donc autre, pas une simple substitution. Il n'effacera pas le premier, dont on peut encore parler, comme d'un ancien ami qu'on a perdu de vue.
Pour les plus âgés, il peut aussi être présenté comme un doudou de grand, même s'il ne s'agit pas d'obliger l'enfant à devenir grand tout de suite ! D'ailleurs, peut-être aurez-vous l'étonnement de constater que votre enfant ne désire pas d'autre doudou, qu'il a décidé, à partir de maintenant, de s'en passer.
Plutôt prévenir que guérir...
Evidemment, l'idéal, ce serait de ne jamais perdre les doudous. On peut déjà éviter pas mal d'incidents en attachant une petite ficelle au doudou, avec une poignée qui s'accrochera à la poussette ou au poignet.
D'autres méthodes permettent aussi de prévenir et de faciliter les choses, avant la perte.
On le sait, c'est l'enfant qui choisit son doudou. Mais rien n'empêche de le diriger un peu,
par exemple en lui offrant une couche à sucer plutôt qu'une peluche difficile à retrouver.
Evidemment, c'est moins joli, mais tellement plus pratique !
(NDLR: Bien que nous, à Oursement Vôtre, nous encouragions évidemment l'usage du nounours :-)
On peut aussi proposer à l'enfant deux doudous, pas identiques mais plutôt proches d'aspect, le deuxième étant utilisé lors des lavages et en cas de perte. Chacun aura son rôle propre, et son nom. L'achat du deuxième doudou peut se faire soit dès le départ (mais qui peut être sûr que l'enfant prendra ce doudou là et pas un autre ?), soit une fois que l'enfant a élu son préféré. Si l'enfant est assez grand, pourquoi ne pas le choisir ensemble ?
A savoir aussi : quelques fabricants vous proposent, pour certains modèles, de remplacer le doudou perdu par un autre, identique. Une sorte de garantie-doudou, quoi !
Voir aussi notre article sur l'aspect psychologique de l'ours en peluche.
Oursement Votre, site indépendant de tout fabricant, ne peut répondre à la place de ceux-ci aux demandes concernant les doudous.