Raymond Furlotte et ses ours
Une petite présentation, SVP ? |
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Furlotte, Raymond
Artiste peintre
Montréal, Québec
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Combien possédez-vous d'ours? Où et comment sont-ils disposés ? |
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Ma collection d’animaux Steiff comporte 162 pièces, dont 62 ours.
La grande majorité des ours sont exposés sur des consoles et des étagères que j’ai conçues et fabriquées expressément pour ma collection.
Les plus petits ours sont installés sous verre.
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Quand et comment a démarré votre collection ? |
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Au début des années 1980, j’ai eu un coup de foudre pour un ours au regard mélancolique dans une vitrine d’un antiquaire du Vieux-Montréal.
Neuf ans plus tard, j’ai acquis mon premier Steiff à Innsbruck en Autriche.
C’était le début d’une passion toujours bien vivante.
Depuis 1995, je suis membre du Club Steiff et ma collection a fait la première de leur magazine.
Je me suis rendu à Giengen en Allemagne en 1998 pour visiter les installations de la société Steiff incluant le musée consacré à leur production.
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Quel style d'ours préférez-vous ? Quel est pour vous l'ours idéal ? |
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Je crois qu’un collectionneur doit bien sélectionner les pièces afin d’augmenter la valeur de sa collection.
Dans mon cas, je ne collectionne que des ours de la société allemande Steiff qui a créé l’ours en peluche et qui maintient encore aujourd’hui une production de la plus grande qualité.
Je préfère les ours uniquement avec boucle, sans artifices, de couleurs naturelles.
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Avez-vous des bonnes adresses pour les acheter (à moins qu'on ne vous les offre) ? |
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Bien entendu, j’en reçois en cadeau.
À Montréal, je trouve des ours uniquement chez les antiquaires. Ils sont très rares.
Ma collection s’alimente au gré de mes voyages en France, Italie, Allemagne, États-Unis d’Amérique et mon endroit préféré: les Pays-Bas.
J’achète aussi bien des anciens que des contemporains.
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Pourquoi peignez-vous des personnages célèbres avec des ours ? Parlez-nous de cette passion. |
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Comme je suis artiste peintre et que le monde animal fait partie de mon inspiration, il était tout à fait normal que je peigne des ours en peluche.
À chaque fois que j’associe un ours à un personnage connu comme Elvis ou inconnu, une très grande douceur se dégage du tableau.
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Avez-vous une formation artistique particulière ? Les ours demandent-ils une technique spéciale ? |
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Je suis artiste autodidacte. Je peins à l’acrylique sur bois.
Dans le cas des ours, il faut donner des milliers de coups de pinceau pour rendre le poil le plus vrai possible.
Tout est une question d’ombre et de lumière.
Je tente de donner une âme à l’ours pour qu’il nous touche dans notre sensibilité.
À l’occasion, je fais même pleurer les ours.
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Y a-t-il une anecdote que vous aimeriez raconter au sujet de vos ours et de votre peinture ? |
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Lors d’un de mes voyages en Europe, j’ai malheureusement oublié mon précieux ours dans l’avion.
Lorsque j’ai entendu l’appel dans l’aérogare pour le passager Furlotte, c’est à ce moment que je me suis rendu compte de mon oubli.
J’ai récupéré avec grand soulagement l’ours qui figure aujourd’hui sur un de mes tableaux.
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Quels conseils donneriez-vous pour se lancer dans la peinture de nounours? |
" Je crois qu’il faut être original et surtout aimer ce que l’on fait. "
Merci beaucoup, Raymond !
Découvrez les autres oeuvres de Raymond Furlotte sur son site www.furlotte.net.
Pour écrire à Raymond:
Interview réalisée en Juin 2005
Depuis Avril 2006, Raymond présente plus en détails sa collection sous forme d'album