La marque J.P.M.
Petit JPM typique
Grands ou petits: même look
Les initiales J.P.M. signifient Jouets-Paris-Massy (l'usine était située en Seine et Oise, ancien nom de l'Essonne). Ce sont ces lettres que l'on retrouve sur les étiquettes en forme de coeur qui ornent les ours de ce fabricant français, dans les années 50-60.
La marque existait probablement déjà dès les années 40, mais on n'en trouve la trace effective dans les annuaires de fabricants de jouets qu'en 1950 et 1953.
On sait aussi qu'elle était encore présente dans les années 70. Cependant, collectioneurs trouvent les modèles de cette époque moins attrayants.
Le style des ours J.P.M., bien particulier, permet de les reconnaître facilement:
- Les oreilles sont placées haut perché sur la tête.
- L'intérieur des oreilles et les coussinets présentent souvent des teintes contrastées (caractéristique fréquente chez les ours français)
- Le museau n'est pas très long.
- Le corps est petit par rapport à la tête, plutôt long et peu rebondi.
- Les bras articulés sont courts et relativement droits.
- Les pieds sont petits et la cheville peu marquée.
- Sur les petits ours, les nez brodés horizontalement sont souvent de guinguois,preuve probable d'une fabrication assez bas de gamme.
Fréquent: le nez de travers
Nouvelle matière (1963).
Malgré des caractéristiques communes, les modèles évoluent au fil du temps :
Au début des années 50, les ours sont réalisés en mohair et ont le nez brodé. Probablement produits en grandes quantités, les petits modèles se chinent assez facilement de nos jours, souvent encore en bon état.
En 1953, une série d'ours de 40 cm avec grognement est produite, ainsi que des éléphants et des chiens (Notons que J.P.M. a également fabriqué des chats).
A la fin de la décennie, les modèles sont en rayonne (peluche artificielle d'aspect brillant). Le nez, lui, est encore brodé mais cette technique est abandonnée au début des années 60 au profit d'un nez en plastique.
Photos: Aline Cousin, Michèle Voinier, Marie-Pierre Maingot, Laurence Veron